PERTURBATIONS suite
Ségolène ROYAL perturbe la gauche, et pas seulement le PS.
Que l’on soit PRO OU ANTI-ROYAL l’évidence est là : les opposants au «royalisme» – les éléphants et leurs «lieutenants», et les partisans de Ségolène Royal, continuent à s’opposer par médias interposés.
«Pour gagner, nous avons besoin d'une gauche qui agit, pas d'une gauche qui se renie», a affirmé sur LCI Claude Bartolone, bras droit de Laurent Fabius faisant remarquer que les propositions de Ségolène Royal «ne figurent pas» dans le projet du PS pour 2007.
Anne Hidalgo, la première adjointe du Maire de Paris n'y retrouve pas non plus «les valeurs de la gauche». Sur France Inter, elle a demandé au premier secrétaire François Hollande «qu'on siffle un peu la fin de la récréation, que chacun se mette à travailler dans le jeu collectif».
A la gauche du parti, Jean Luc Mélenchon monte au créneau et Arnaud Montebourg s'indigne toujours et Marie-Noëlle Lienemann rappelle à juste titre qu’ «On ne fera pas avancer la France à la schlague» !
Le premier secrétaire François Hollande embarrassé a le courage de dire qu’il ne partage pas toutes les propositions de sa compagne.
Pour sa part, Dominique Voynet se montre sévère elle aussi. Pour elle, Ségolène Royal a fait une «grossière erreur», en allant sur le terrain «des démagogues et des populistes» et Laurent Fabius martèle «Le Parti socialiste ne doit pas adopter ces propositions».
Consternation chez les jeunes socialistes qui réclament «la mise sous tutelle des mesures démagogiques», seul Jean Pierre Chevènement salue le bon sens de Ségolène (mais est-il sincère ?).
Il semble qu’il soit difficile pour certains socialistes de se souvenir que les français de gauche attendent un projet de gauche pour une politique de gauche et non un projet qui cherche à draguer un électorat sensible aux arguments de Monsieur le Ministre Sarkozy. Souvenons-nous de ce qu’il advient d’un programme « non socialiste ».
Pierre GRIMAUD NOW