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Millenium Graindesel
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20 octobre 2006

Débat de Clermont-Ferrand

Laurent Fabius, le plus applaudi par les militants, sort une nouvelle fois gagnant.

Extraits des dépêches parues à la suite du débat :

Deux jours après leur premier exercice télévisé, les trois prétendants à l'investiture socialiste pour 2007 ont cultivé pendant deux heures chacun leur style: Mme Royal dans le registre de "la proximité", M. Strauss-Kahn dans celui de la pédagogie, et M. Fabius dans l'affirmation passionnée de convictions anti-libérales.

En terrain ami au coeur d'une fédération qui l'a massivement soutenu lors du congrès du Mans, en novembre 2005, Laurent Fabius a prononcé un discours présidentiel offensif sous les yeux de ses compétiteurs, assis au premier rang.

Contrairement à Ségolène Royal et Dominique Strauss-Kahn qui ne l'ont jamais cité, l'ancien Premier ministre s'est référé très souvent au projet présidentiel du PS.

"Le projet socialiste, c'est l'alternative à la mondialisation financière", a-t-il martelé, défendant à nouveau sa proposition d'augmenter le smic de 100 euros immédiatement après la présidentielle.

"Pour des personnes qui gagnent 1.000 euros net par mois, il faut qu'avec l'arrivée de la gauche au pouvoir ils gagnent un peu plus qu'avec la droite", a-t-il insisté, alors que ses rivaux ont remis en cause cette proposition lors du débat télévisé de mardi soir consacré aux questions économiques et sociales.

"Cette campagne sera rude contre la droite parce que nous avons en face de nous des gens redoutables qui disposent de moyens colossaux financiers et médiatiques et qu'ils n'hésiteront pas à s'en servir", a-t-il expliqué. "La seule force que nous ayons avec nous, c'est vous, les militants. Il va falloir tenir bon".

Laurent Fabius, très souvent applaudi, est celui qui a le plus mobilisé la salle, en usant de ses talents reconnus de tribun.

"Il faut que la gauche soit directement, offensivement antilibérale", a souligné l'ancien Premier ministre, sur un ton extrêmement offensif, le poing levé, applaudi par les 3.000 militants réunis à la Maison des sports.

Il a invité la gauche à "ne pas mettre ses pieds dans les thèmes" de la droite, le plus sûr moyen à ses yeux de courir à l'échec.

Première à s'exprimer, Ségolène Royal a délivré un discours extrêmement général, reprenant ses formules maintes fois testées : "développement équitable contre désordre libéral", "donner un désir d'avenir à la France". "La politique moderne, c'est écouter pour agir juste", a déclaré Mme Royal en prononçant un énième plaidoyer pour "la démocratie participative", devenue sa marque de fabrique.

"Ces débats sont utiles car ils montrent aux militants qu'il y a de vrais écarts entre les candidats, surtout Fabius avec un discours de gauche qui fait du bien", se réjouit Luc, 37 ans, militant depuis trois ans. "Ça me renforce dans mon choix."

"Mon opinion était faite et elle n'a pas changé", explique Marie-Louise 64 ans, inscrite depuis quelques mois. "Je me réjouis que le projet socialiste soit leur colonne vertébrale à tous."

En savoir plus : contact@laurent-fabius.net

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