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Millenium Graindesel
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7 juin 2006

Projet 2007

Le Parti socialiste s'est doté dans la nuit d'un projet pour 2007 qui engagera, selon François Hollande, le candidat du PS à l'Elysée, quel qu'il soit.


Le projet qui intègre par contre le rétablissement d'une mise sous tutelle judiciaire des allocations familiales pour lutter contre la délinquance, et donne sur de nombreux points satisfaction à Laurent Fabius. Ainsi l'augmentation du smic à 1 500 euros d'ici 2012, une de ces revendications essentielles est inscrite.


Ce projet, a déclaré François Hollande à la presse, "Ce n'est pas un projet sur lequel on pourra prendre sa liberté, où on pourra prendre ses distances, c'est le projet de tous les socialistes" !


Ce projet ne reprend pas l'idée d'un encadrement militaire des jeunes délinquants proposée par Ségolène Royal et la « favorite des sondages » dans la course à l'investiture socialiste a précisé que "le mot militaire" ne figurerait pas dans le texte, ajoutant toutefois que "toutes les solutions qui ont fait leurs preuves entrent dans les alternatives à la prison".


Ce texte intitulé "Réussir ensemble le changement" a été adopté à la quasi-unanimité des membres du Bureau national, seul trois responsables se seraient abstenus au moment du vote, dont Arnaud Montebourg.

Ce projet va être à présent soumis à la ratification des militants du PS et entraînera sans nul doute des commentaires de la part des citoyens de gauche non encartés au P.S.

Sa rédaction semble cependant assez souple permettant aux différents présidentiables d’en faire la base d'un futur "programme" une fois désigné par les militants or, "Un programme, c'est un projet et une personnalité", rappelait avec un fabiusien lors d'une interruption des travaux.

Ce texte permet des "avancées" dans les domaines social et institutionnel, et "C'est un texte qui va permettre d'avancer, qui met l'accent sur le dynamisme économique, sur le social, sur l'éducation, sur le logement", a indiqué Laurent Fabius.

Ce dernier peut-être satisfait car il avait proposé différents amendements essentiels et ces derniers ont très largement inspiré voir infléchi le projet qui est l’objet d’un coup de barre à gauche.

Rappelons l’essentiel des amendements réclamés par les fabiusiens.

Tout d’abord la nécessité que le titre même du projet affirme clairement l’urgence d’un vrai changement, ensuite que certaines propositions soient soutenues avec force et que certains débats récurrents soient enfin tranchés ( être plus offensifs dans la lutte contre les excès du capitalisme mondialisé et dans l’analyse de la mondialisation qui n’est pas un phénomène naturel auquel on ne peut rien, mais le résultat de décisions humaines et de choix politiques qu’il faut inverser à tous niveaux), affirmer et clarifier l’approche des enjeux de sécurité selon le principe « Mieux prévenir, mieux punir », défendre réellement l’emploi public, les services publics et la légitimité de l’action de l’Etat, être porteur d’un message clair et engagé envers l’école, l’université, nos étudiants « qui sont attachés au caractère national des universités et qui refusent l’augmentation des droits d’inscription ».

Concernant l’Europe se souvenir que le 29 mai 2005, une majorité de Français et d’électeurs de gauche ont refusé la dérive libérale de l’Union européenne et réaffirmé leur volonté d’une Europe plus solidaire et plus démocratique …

Ainsi donc, il semble que le message porté avec force par Laurent Fabius et ses amis a été entendu en haut, reste à le faire entendre chez nos concitoyens, car il est urgent de rassembler la gauche, de fonder une République nouvelle, d’agir pour le plein emploi et répondre à l’urgence sociale, faire barrage aux méfaits de la mondialisation financière, et relancer la croissance durable et l’Europe.

Ensemble nous démontrerons que la France a un avenir et que cet avenir n’est qu’à gauche

Tel est l’enjeu de 2007.

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Commentaires
D
Affligeant le spectacle donné par F. Hollande hier soir chez Mme Chabot ! Si la gauche perd c’est de la faute des autres partenaires de gauche (partenaire pour voter PS et non pour leurs idées)! Au train des idées de sa compagne c’est elle qui portera la responsabilité de l’envol des voix à l’extrême gauche. Je crois que je vais rendre ma carte PS !
L
Comme vous l’indiquez le texte est un projet. <br /> Mou, et encore mou hélas et qui n’engagera que ceux qui le soutiendront, car si le candidat socialiste est élu il ne tardera pas à faire de ce projet une autre réalité, comme dans le passé !<br /> F. Hollande a été peu convainquant hier soir. Sa seule préoccupation, en l’absence de projet audacieux à défendre, était de savoir si Besançenot voterait socialiste au second tour. Ben voyons, les socialistes commencent déjà à chercher un responsable ailleurs que chez eux ! Pour inverser la tendance il faut un candidat capable de présenter un projet qui rassemblera la gauche et non imposer un projet mou.
B
Les idées de S. ROYAL, qui seraient paraît-il partagées selon « des sondages » par une majorité de français et de socialistes, ne font pas recette chez les élus toutes tendances politiques confondues.<br /> Les élus de l'association Ville et banlieue se sont en effet prononcés contre le rôle dans la mise sous tutelle des allocations familiales que propose de leur confier le projet de loi de prévention de la délinquance. Pour eux, le risque est de «faire du maire un juge de proximité», ainsi que le soulignait Pierre Cardo, maire (UMP) de Chanteloup-les-Vignes (Yvelines). «Il faut éviter de tomber dans l'écueil du maire qui croule sous les casquettes. D'accord pour être impliqué dans l'action des autres acteurs, mais pas pour se substituer à eux», estime Xavier Lemoine, le maire (UMP) de Montfermeil. Quant à Claude Dilain, son voisin PS de Clichy-sous-Bois, il affirme que «les jeunes mettent toutes les institutions dans le même sac. On risque, avec ce projet, d'accroître cette confusion.» Pour les élus locaux, la solution repose donc avant tout sur un partenariat renforcé avec l'Etat. Si la politique de la ville est jugée nécessaire, les maires dénoncent des carences en matière d'emploi, d'éducation et de logement. «Dans ma ville, le taux de chômage des jeunes est supérieur à 30%. J'ai mis en place des chantiers d'insertion: en échange de l'obtention de marchés publics, les entreprises s'engagent à employer des jeunes du quartier. Seulement, elles ne jouent pas toujours le jeu», estime Rodolphe Thomas, maire (UDF) d'Hérouville-Saint-Clair (Calvados). Ils expriment aussi un autre grief: l'absence de vision à long terme. «A chaque chantier, il faut trouver de nouveaux partenaires, faire pression sur les ministères. Cela peut durer trois, quatre ans», explique Damien Carême, maire (PS) de Grande-Synthe (Nord).<br /> Il me parait utile d'en faire part aux visiteurs de ce blog.
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