143 : il y a de quoi se rebeller !

Au hasard de nos lectures dans divers blog, voici un message qui a suscité chez nous un réflexe de solidarité. Bonne lecture :

Des candidates portées disparues

Etres vigilantes quant à la démocratie interne dans notre parti, faire de la parité un combat réel et collectif, tels sont quelques principes qui ont fondé la création des Rebelles.

Nous avons entendu beaucoup de critiques et d’invectives. A l’évidence, nous le reconnaissons, notre démarche n’est pas dans le politiquement correct décidé on ne sait où, par on ne sait qui.

Jalouses, moches… autant de mots puissants, qui ont peu de repères dans la pensée féministe qui nous anime, ont été prononcés. Une internaute nous a aimablement suggéré de créer un mouvement " ni jalouse, ni macho ! " ; là au moins il y avait de l’humour. Mais parfois on en arrive à perdre le sens de cet humour quand les évènements nous donnent raison.

Pourquoi parlions-nous de parité alors que le combat était gagné nous disait-on ? Pourquoi parler encore de parité alors que nous aurions une femme candidate à la présidentielle ?

Eh bien, nous continuons à parler de parité parce que ce combat est loin d’être achevé. De nombreuses camarades ont fait l’objet de pressions, ont rencontré des obstacles importants.

Ainsi, une députée sortante a dû affronter une candidate imposée par le maire de la ville : notre camarade avait commis le " crime " de ne pas laisser sa place à ce dernier dans la circonscription qu’elle avait conquise en 2002 pour qu’il puisse être à son tour député en 2007 !

Ailleurs, c’est un député sortant qui refuse de laisser sa circonscription à une femme, décide de se représenter et au dernier moment laisse sa place à son camarade, le Président de la Région !

Ici, c’est un Président de Région qui accepte que " sa " circonscription soit réservée à une candidate nommée, puis au dernier moment il impose… sa fille !!

Là, c’est un premier fédéral, dont le département comprend deux circonscriptions réservées à des candidates. Il trouve et impose deux femmes : l’une, est sa femme, l’autre, sa maîtresse… tout le monde se marre.

Mais 19 circonscriptions où les femmes candidates ont disparu… c’est très, très fort.

Nous allons donc partir à leur recherche. Si cela vous intéresse, rejoignez-nous !

A bientôt,

Les Rebelles

Comments

[Jean Paul M]

et on continue. La règle est simple :je suis élu, je dois le rester, donc je suis le candidat légitime, donc c'est encore mon tour... quand aux autres ils n'ont qu'à se faire élire. Et c'est ainsi que le PS entretient le carriérisme de ses chefs locaux et éléphants nationaux. Aprés il s'étonne de certains résultats !
J.P M
socialiste PACA

[Dominique]

En effet ras le bol de ces comportements ! C'est du "copier collé" façon FD du 06. Et dire qu'ils se généralisent...