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27 avril 2006

PRESIDENTIELLE

Des femmes "rebelles" du PS manifestent leur "ras-le-bol"

PARIS, 26 avril (AFP) - Des femmes du Parti socialiste ont créé une association, les "143 rebelles", pour faire évoluer les pratiques de fonctionnement d'un parti qui, selon elles, a oublié la "démocratie militante" pour une "pipolisation" dont profite Ségolène Royal.

"Clin d'oeil" au manifeste des "343 salopes" défendant jadis l'avortement, le mouvement des "143" -"on sera beaucoup plus", disent-elles- est né dans la continuité des luttes menée pour la parité.
Le PS doit être "le lieu où s'incarnera la réalisation des principes républicains de liberté et d'égalité", estime la déclaration fondatrice de l'association, signée par Anne Hidalgo, première adjointe au maire de Paris, Michèle Sabban, vice-présidente de la région Ile-de-France, et Annick Lepetit, secrétaire nationale et député de Paris.
Pour elles, en effet, la parité au PS n'est pas achevée même si ces femmes ont approuvé les propositions de la direction sur la parité faites lors du bureau national du 21 mars.
"On veut regarder dès maintenant la question des têtes de liste aux municipales et aux sénatoriales", précise Anne Hidalgo.


Mais surtout, les "143" veulent "faire bouger en profondeur le parti" et "rénover les pratiques", s'assurer en même temps du "respect des règles". Exemple de ce mauvais fonctionnement: la préparation de l'élection présidentielle.

"On est en train de vouloir contourner le vote des militants avec les sondages et les médias, nous voulons un respect de la démocratie militante", souligne Michèle Sabban faisant référence à Ségolène Royal, dont les enquêtes d'opinion annoncent le succès.


Pour elle, ce n'est pas de "l'anti-Ségolène": "C'est Ségolène aujourd'hui, mais demain quelqu'un d'autre".
Rien donc de "belliqueux" ni de "revanchard" dans la démarche, mais les "rebelles" veulent "s'extraire d'une pression" qui voudrait "réduire l'engagement politique à des questions de circonstance ou de personnes", dit leur déclaration.
Pour elles, la règle de la démocratie interne doit "prévaloir sur tout autre élément", comme elles le soulignent dans une lettre ouverte à François Hollande.
Les "rebelles" s'insurgent à cet égard sur la prise de position du porte-parole du parti, Julien Dray, en faveur de la compagne de François Hollande. Elles rappellent que Vincent Peillon avait démissionné de son poste de porte-parole en janvier 2003, avant le congrès de Dijon, quand il a voulu "participer pleinement au débat" avec le courant qu'il venait de co-créer.
"Julien Dray est le porte-parole de la synthèse", rappelle Michèle Sabban.

Anne Hidalgo n'est pas entrée dans la vie politique, dit-elle, "pour la "pipolisation" et les engagements médiatiques".

"Tout est concentré sur des personnes", note Anne Hidalgo, qui n'est pas entrée dans la vie politique, dit-elle, "pour la "pipolisation" et les engagements médiatiques", mais pour "participer au travail collectif, dire les choses sur le fond, faire du travail au long cours".

"Notre démarche est l'expression d'un ras-le-bol", explique encore la première adjointe qui ne veut pas "rester sous la pression de certains médias". "La seule question que me posent les journalistes, dit-elle, c'est est-ce que je soutiens Ségolène".
Interrogé sur la question, un proche de François Hollande et membre de la direction persifle: "elles sont jalouses de Ségolène parce qu'elles voudraient bien être à sa place".
Les "rebelles" devraient ouvrir mercredi un blog, "143rebelles", pour lancer le dialogue entre socialistes de toutes les sensibilités. Comme le fait aussi Ségolène Royal sur son site "Désirs d'avenir".

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Commentaires
B
Je signe dès que le blog est ouvert !<br /> Brigitte<br /> PS du Var
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