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Millenium Graindesel
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14 janvier 2006

SOUPE AU PORC

STRASBOURG (Reuters) -

La police est intervenue à Strasbourg pour empêcher la distribution d'une "soupe au cochon" organisée par le collectif d'extrême-droite "Solidarité alsacienne" malgré son interdiction par le préfet.

Invoquant le "trouble à l'ordre public", le préfet du Bas-Rhin a interdit cette distribution place de la gare dans un premier arrêté vendredi, décision étendue samedi à la place Saint-Etienne, au coeur de la vieille ville, où les militants avaient décidé de se replier.

Les policiers ont dispersé dans le calme une dizaine de personnes qui avaient installé un stand de distribution de soupe et ils les ont contraint à ranger leur matériel.

Il n'y a pas eu d'interpellation mais Chantal Spieler, animatrice du collectif Solidarité alsacienne, a été brièvement conduite au commissariat pour notification des arrêtés préfectoraux.

Ce collectif, proche d'Alsace d'abord, un mouvement fondé par l'ancien député du Front national Robert Spieler, avait repris une initiative déjà lancée à Paris, Nice et, selon ses dires, à Bruxelles, par des militants de la mouvance dite "identitaire".

"Il n'est pas question pour nous d'accepter cette infamie qui met en cause la liberté des Alsaciens, des Français, des Européens", a déclaré Robert Spieler, ancien député du Front national et fondateur du mouvement Alsace d'abord, à l'origine de l'initiative avec son épouse Chantal.

Il a annoncé son intention d'attaquer les deux arrêtés en référé devant le tribunal administratif.

La "soupe au cochon" a été dénoncée par les partis de gauche et d'extrême-gauche, par les associations antiracistes mais aussi par la municipalité UMP de Strasbourg.

Ils dénoncent son caractère discriminatoire envers les juifs et les musulmans, dont la religion interdit la consommation de porc.

Solidarité alsacienne a repris une initiative déjà menée à Paris et à Nice par des militants proches du "Bloc identitaire", résurgence d'Unité radicale, groupe néo-nazi. A Paris, la soupe a aussi été interdite mais pas à Nice.

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Commentaires
L
IL faudrait un peu sortir des clichés faciles concernant Nice ! Nous ne sommes pas dans le contexte d'une grande ville française au vu de l'histoire du pays niçois !Ne pas être de gauche ne veut pas dire obligatoirement etre néo nazi , pas plus qu'un électeur de gauche ne doit pas etre systematiquement assimilé à Casto. Certe, il existe des imposteurs d'extrême droite à Nice (nissa rebela) qui salissent l'identité niçoise ainsi que le groupe de supporters "Brigade sud" où ils sont ultra minoritaires !Cela arrange finalement bien les politiques jacobins biens pensants UMP/PS à moins d'un an des célébrations des 150 ans de l'annexion frauduleuse dénoncée par les Garibaldiens de la LRLN (http://liguenicoise.canalblog.com/)qui basent leurs revendications sur le droit international et non sur une idéologie immonde!Je vous invite à consulter nos blogs qui vous permettront peut etre que mieux comprendre ce à quoi les niçois aspirent le plus au monde...Et ce n'est pas un probleme de droite ou de gauche ! Seulement 25% des électeurs inscrits on voté pour bac -5 au deuxieme tour des municipales de 2008 ! et les deux autres tiers n'en voulait pas ! (systeme estrosi: http://tantamietta.canalblog.com/)<br /> Merci pour votre attention...
B
Nissa la bella est comme vous le savez une ville "à gauche" tellement que pour avoir suivi de loin les évènements j'ai pu regretter la "docilité" de certains élus niçois de gauche ! Je n'en dirai pas plus mais comme d'autres n'en pense pas moins.
Millenium Graindesel
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