BREVES
Ø Nicolas Sarkozy se prononce dans un entretien au quotidien "Le Figaro" (22 février) en faveur «de la suppression à terme» de la carte scolaire. «A terme, parce qu'elle n'est possible que dans le cadre d'une autonomie renforcée des établissements», déclare le ministre de l'Intérieur et président de l'UMP – qui organise une «Convention Education» à Paris. «Le social, selon le ministre, n'est pas l'apanage des établissements publics. Les établissements privés ont une longue pratique et des réponses originales en la matière. L'enseignement privé déborde d'ailleurs de demandes d'inscriptions. Je n'accepte pas que la liberté de choix de l'école soit réservée à ceux qui habitent dans les beaux quartiers». «Je crois au libre choix», a insisté Nicolas Sarkozy, précisant que «dans une même ville, un établissement pourra être spécialisé dans les matières littéraires, un autre dans le sport, un troisième dans les mathématiques. La liberté de choix, c'est aussi la possibilité pour tout enfant qui le souhaite de faire un mi-temps sportif». Il veut que les rémunérations des enseignants soient «différenciées». «Celui qui fait le plus d'heures, qui va au contact des élèves les plus difficiles doit être mieux payé. Et les enseignants qui veulent travailler plus doivent pouvoir le faire(…) l'enseignant qui a eu le temps en vingt ans de mettre au point ses propres techniques doit être jugé sur ses résultats et non sur ses méthodes».
Ø Le Comité des régions (CDR) a adopté l'avis de Bernard Soulage, premier vice-président du Conseil régional de Rhône-Alpes, sur le règlement du Conseil et du Parlement européens sur les services publics de transports de voyageur par chemin de fer et par route. Cette adoption devrait mettre fin à l'insécurité juridique qui régnait dans le secteur des transports publics locaux. La proposition révisée de la Commission reprend l'obligation de contractualiser les rapports entre l'autorité compétente et l'opérateur lorsque des compensations financières ou des droits exclusifs sont attribués. La position initiale de la Commission a été assouplie en ce que les autorités compétentes peuvent désormais fournir elles-mêmes ou via un opérateur interne, des services de transport public sans mise en concurrence. Pour le Comité des régions, cette disposition offre aux collectivités territoriales les marges de flexibilité nécessaires pour répondre à la spécificité des besoins locaux des services publics de transport au regard des objectifs de cohésion sociale et territoriale des collectivités.